 Un peu plus de deux semaines après la sortie de Google Plus, le temps est venu de faire un point sur ce que ce nouveau réseau social apporte sur un marché où la compétition est déjà rude. Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo, et bien d'autres sont déjà installés depuis quelques années et disposent d'un nombre d'inscrits assez conséquent.
La question qui se pose est : comment Google peut-il entrer sur ce marché avec succès ? Ici il faut dire que la solution clé en main n'existe pas, chacun y va de sa propre théorie, de ses expériences et des ses observations.
En y regardant de près, Google Plus a tout pour réussir: mécanisme de gestion des groupes de contacts, les cercles, qui permettent de classer ses contacts de manière assez fines (contacts professionnels, amis proches, connaissances etc..). Gestion des droits d'accès assez élaborée : il est en effet possible de se créer plusieurs profils utilisateurs avec des informations différentes pour plusieurs cercles différents, un service de messagerie instantané, un service de video conférence, un wall avec la possibilité de filtrer son contenu par cercle pour ne suivre par exemple que ses amis proches, ou bien que ces contacts professionels, intégration avec Picasa pour gérer ses galleries photo, intégration au moteur de recherche avec le bouton +1 apparaissant sur chaque résultat de recherche.
Côté réalisation technique, le travail est impeccable, comme on y est habitué chez Google. Les pages se chargent instantanément, les interfaces sont simples à prendre en main, propres et épurées au possible. Seule remarque de ce côté là, il vaut mieux avoir un grand écran pour utiliser sereinement la page de configuration des cercles.
Google Plus se positionne donc comme le parfait concurrent de Twitter, de Facebook, de Viadeo, de Flickr et de bien d'autres. C'est là que ce trouve peut-être sa faiblesse. Concrêtement aujourd'hui, Twitter est un réseau d’intérêts, Facebook est un réseau d'amis (un peu étendu certes), Viadeo est un réseau professionnel. Le problème de Google Plus c'est que c'est un réseaux sans identité, le manque d'identité fait que les gens risquent de ne pas savoir quoi faire dessus et du coup préfèreront se retrancher vers des réseaux aux intentions plus affirmés et mieux démarqués. Source de l'illustration
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